Quels sont les aliments naturellement consommés par les chats ?
a. Le chat est un carnivore strict
Le chat est un carnivore strict. Son régime alimentaire est principalement fondé sur la consommation de chair et de tissus d’animaux vivants ou morts.
b. Le chat sauvage se nourrit par prédation
A l’état sauvage, le chat trouve sa nourriture par prédation en chassant des animaux comme oiseaux, des petits rongeurs ou encore des poissons. Il consomme sa proie en entier : il mange à la fois ses muscles, ses organes et tout ce qu’il y a à l’intérieur.
Quelle est la nourriture préférée des chats ?
a. Les chats adorent le goût de la viande
Si les goûts alimentaires changent beaucoup d’un chat à l’autre, la majorité des chats raffole du goût de la viande. Cependant, certains chats préfèrent plutôt l’odeur, la texture et le goût du poisson.
b. Que donner à manger à un chaton ?
C’est lorsque le chat est petit qu’il développe ses préférences gustatives. Le plus souvent, un chaton nourri exclusivement avec des croquettes à base de viande n’aimera pas les croquettes à base de poisson une fois adulte. C’est pour ça qu’il est intéressant de diversifier autant que possible le régime alimentaire du chaton pour faciliter les changements alimentaires dans le futur. Cela peut être utile si votre compagnon développe en vieillissant des intolérances alimentaires.
c. Les chats aiment manger de l’herbe
Certains chats raffolent de l’herbe, que ce soit l’herbe à chat ou celle du jardin. Cependant, il vaut mieux éviter qu’ils en mangent trop puisque celle-ci provoque souvent des vomissements voire des parasites internes comme les vers.
Une alternative peut être de compléter son alimentation en fibres en choisissant des croquettes enrichies en légumes ou en ajoutant de la poudre de psyllium dans la ration.
d. Les chats ne peuvent pas apprécier le goût du sucre
Les chats ne peuvent pas apprécier le goût du sucre car ils ne possèdent pas les récepteurs nécessaires pour le goûter.
e. Votre chat aime garder ses habitudes
Finalement, il est important de retenir que le chat est un animal routinier qui apprécie de manger chaque jour la même chose, à la même heure, au même endroit. Il faut donc éviter les changements brusques qui pourraient le dégoûter et lui causer des problèmes digestifs.
Lorsqu'on souhaite changer l’alimentation de son chat, il faut réaliser une transition alimentaire : elle consiste à mélanger le nouveau régime à l’ancien avant de rester uniquement sur le nouveau. Cette transition doit se faire sur plusieurs semaines, au minimum deux, en augmentant progressivement la part du nouvel aliment.
Mon chat peut-il manger la même chose que moi ?
a. Les chats peuvent manger certains aliments réservés aux humains
Votre chat peut manger de temps en temps certains aliments avec vous. Certains maîtres choisissent de nourrir leur chat avec une ration dite « ménagère », c’est-à-dire qu’ils cuisinent eux-mêmes pour leur boule de poils.
Le chat ne doit jamais manger de poisson cru car cela provoque une carence en vitamine D pouvant être mortelle. La ration ménagère doit aussi être complétée avec une source de fibres comme les légumes et les céréales. Il est important d’y ajouter de l’huile (colza) et un complément minéral-vitaminé pour couvrir les besoins en lipides, minéraux et vitamines respectivement.
b. La ration ménagère doit être équilibrée et adaptée
Finalement, peu importe les aliments choisis, la ration doit être équilibrée et adaptée à chaque chat en fonction de ses besoins nutritifs en protéines, lipides, fibres, minéraux et omégas 3 et 6.
Pour cela, il est indispensable de consulter un vétérinaire nutritionniste qui pourra vous donner des exemples de ration adaptée avec les quantités à donner en fonction de l’âge du chat (chaton, adulte, sénior), de son statut reproducteur (stérilisé ou entier), de son niveau d’activité (accès à l’extérieur ou non) et de ses éventuelles maladies (insuffisance rénale, diabète, fragilité intestinale…).
Y-a-t-il des aliments à ne pas donner à mon chat ?
a. De nombreux aliments sont toxiques pour les chats
De nombreux aliments sont toxiques pour les chats :
- Le chocolat est toxique pour le cœur, le système nerveux et le tube digestif. Les principaux symptômes observés sont une forte agitation, des troubles de la démarche, des tremblements, des convulsions, une augmentation de la fréquence cardiaque, de la diarrhée et parfois un coma.
- Les oignons et l’ail sont toxiques car ils altèrent la membrane des globules rouges. Ils provoquent une grave anémie, une augmentation de la fréquence cardiaque et des vomissements.
- Le raisin ainsi que les produits riches en sels, dont le thon en boîte, sont toxiques pour les reins.
- Les marrons et les châtaignes provoquent des troubles neurologiques et hépatiques graves.
- Le lait de vache est, malgré ce que l’on pourrait croire, très mal toléré par le chat et associé à des troubles digestifs.
- Les aliments très gras comme l’avocat, les pâtisseries, les produits frits sont aussi mauvais pour le chat car ils provoquent une inflammation du pancréas, des vomissements et des diarrhées.
- Enfin, plusieurs boissons comme le café, le thé, les sodas et l’alcool sont aussi toxiques pour le chat et provoquent des troubles digestifs, des convulsions et de la fièvre.
b. Que faire en cas d’indigestion ?
Il est important de souligner que cette liste de toxiques n’est pas exhaustive. D’autres aliments peuvent être toxiques pour le chat. Par conséquent, il faut être très prudent et ne jamais laisser en libre accès de la nourriture humaine au chat. En cas de doute, il vaut mieux appeler son vétérinaire ou un centre antipoison pour indiquer la quantité de substance consommée et connaître la conduite à tenir.
Il faut réagir vite car dans certains cas la situation peut être mortelle. Parfois, une consultation chez le vétérinaire sera nécessaire. Celui-ci pourra injecter des molécules pro-vomitives pour éliminer le toxique si l’ingestion a eu lieu dans les 2 heures précédentes ou prescrire un traitement absorbant les toxiques dans le tube digestif (charbon actif) et protecteur gastrique (antiacide).
Enfin, dans les cas les plus graves, une hospitalisation pourra être nécessaire.