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Mon chien a peur, comment le rassurer ?

Il est parfois compliqué de gérer un chien anxieux. Découvrez comment comprendre les raisons de sa peur et comment la gérer.

La peur est une émotion primitive qui a pour but de nous préserver des dangers. Cependant, sous son emprise, il peut devenir compliqué de gérer son chien. En effet, celui-ci pourra fuir la source de sa peur et ne plus vous écouter, voire devenir agressif s'il n'a plus aucun autre recours. Voici nos conseils pour comprendre et rassurer un chien qui a peur.
La peur est une émotion primitive qui a pour but de nous préserver des dangers. Cependant, sous son emprise, il peut devenir compliqué de gérer son chien. En effet, celui-ci pourra fuir la source de sa peur et ne plus vous écouter, voire devenir agressif s'il n'a plus aucun autre recours. Voici nos conseils pour comprendre et rassurer un chien qui a peur.

Comment reconnaitre un chien qui a peur ?

Si vous voulez être en mesure d'aider votre chien à surmonter ses peurs, il est important que vous soyez en mesure de reconnaitre les signaux qu'il vous envoie. En effet, plus tôt vous détecterez que votre chien a peur, meilleure sera votre prise en charge du problème.

Les chiens ont une gamme très large de comportements pour exprimer leur état émotionnel. Certains vous sembleront évidents, d'autres non.

a. Des signaux d'apaisement souvent méconnus

Saviez-vous qu'un chien qui baille n'est pas forcément fatigué ? Et qu'un chien qui agite la queue n'est pas forcément content ?

Les signaux d'apaisement, ce sont toutes les postures, mouvements, regards et mimiques que votre compagnon produit pour exprimer son inconfort et apaiser la situation. A travers eux, votre chien exprime une forme de stress. Il est donc très important de savoir les reconnaitre pour réagir en conséquence. En effet, un chien chez lequel on ignore tous ces signaux et qu'on soumet de force à l'objet de sa peur pourra finir par devenir agressif.

Les signaux d'apaisement chez le chien sont très nombreux, en voici une liste non exhaustive :

  • Une tension musculaire générale : votre chien semble crispé.
  • Un port de tête plutôt bas.
  • Un regard vif, des yeux bien ouverts, votre chien est en hypervigilance et jette des « coups d’œil » autour de lui. Il ne fixe pas forcément la source de sa peur voire évite du regard.
  • Les oreilles sont en arrière.
  • La queue est basse, elle peut s'agiter ou non.
  • Les lèvres sont pincées, les traits de votre chien sont tendus.
  • Votre chien baille, se lèche la truffe à répétition, halète.
  • Une salivation excessive : votre chien bave beaucoup.
  • Une miction ou une défécation : votre chien fait ses besoins. Il ne se met pas forcément en position pour uriner et fait sur lui.
  • Votre chien prend la fuite : il cherche à se cacher ou à partir le plus loin possible.

comment rassurer un chien qui a peur

b. Savoir reconnaitre le niveau de peur de son chien

Il est important d'être en mesure de reconnaitre à quel point votre chien a peur, c'est comme cela que vous serez en mesure de mieux appréhender son comportement.

Face à quelque chose d'inquiétant, votre chien n'adoptera pas forcément tous les signaux listés ci-dessus en même temps. Cependant, plus nombreux seront les signaux qu'il exprimera, plus son stress sera grand. C'est à vous de bien le lire pour déterminer son niveau de détresse émotionnelle.

En complément des signaux d'apaisement, votre compagnon peut adopter trois comportements différents face à sa peur : il peut se figer, fuir, ou attaquer. En anglais, il s'agit de la règle des trois F : Freeze, Flee or Fight. L'attaque est le stade le plus élevé de l'anxiété : votre chien n'a plus d'autre choix que de se battre.

c. Un chien acculé peut devenir agressif

Lorsqu'un chien n'a plus de porte de sortie face à l'objet de sa peur, il peut se mettre à avoir des comportement d'agression : aboyer, grogner, voire mordre. Puisqu'il ne peut plus fuir, sa seule option restante est de se défendre face à la menace.

L'agressivité ne se manifeste pas toujours à la première exposition face à la peur, mais peut s'installer lentement. Un chiot ne nait jamais "méchant". Mais s'il subit par exemple des maltraitances à cause d'un maître négligeant, il y a des chances qu'il se mette à devenir agressif face aux humains, parce qu'il aura associé l'Homme à quelque chose de négatif et il voudra se protéger d'eux en conséquence. C'est ainsi que l'on se retrouve avec un chien réactif, c'est ce qu'on appelle la sensibilisation.

Autoriser son chien à avoir peur, c'est le préserver.

Pourquoi mon chien a peur de tout ?

Certains maîtres se trouvent désemparés face à un compagnon qui semble avoir peur du moindre événement qu'il subit. Même s'il vous semble que votre chien prend peur pour "des broutilles", il y a toujours une bonne raison derrière son comportement.

a. Les chiens perçoivent le monde très différemment de nous

Le chien possède des capacités sensorielles bien différentes des nôtres. Son odorat est un million de fois plus efficace que celui de l'humain, son ouïe est bien meilleure, mais sa vue est moins bonne : il est naturellement myope (il voit mal de loin) et perçoit moins de couleurs que nous.

Votre chien a toujours une bonne raison d'avoir peur. Peut-être que vous, en tant qu'être humain, ne percevez rien, mais votre chien ressent le monde d'une manière bien différente de la vôtre et quelque chose d'effrayant est sans doute arrivé à ses sens, ce qui justifie son inquiétude. Cela peut être une odeur particulière, un son que vous ne pouvez pas entendre, une forme au loin qu'il n'arrive pas à identifier, des vibrations dans le sol que vous ne sentez pas…

Comme chez l'humain, le contrôle de la peur n'est pas inné, le chien doit apprendre à la gérer.

b. Une cause génétique à la peur

La peur a, au départ, chez tout le monde, une origine génétique. C'est une émotion primitive et vitale qui permet de se protéger des dangers. De ce fait, certains chiens peuvent être davantage prédisposés à ressentir cette émotion.

Ainsi, certaines races sont plus sensibles que d'autres face à la peur. Par exemple, chez les chiens de garde, la propension à avoir peur peut être une caractéristique recherchée : c'est elle qui permet au chien d'être méfiant envers les étrangers, voire de "défendre" leur maison contre une intrusion.

Parmi les races les plus sujettes aux problèmes d'anxiété, on retrouve les Chiens d'eau Espagnols et Romagnols, le Terrier Irlandais, le Berger des Shetlands ou encore le Schnauzer Nain. Notez tout de même que ce n'est pas parce qu'un chien fait partie d'une de ces races qu'il sera craintif : chaque individu est différent et beaucoup d'autres paramètres entrent en jeu tels que l'âge, l'état de santé, les expériences passées…

c. La peur peut être due à une maladie

Certains problèmes de santé peuvent dérégler le système hormonal de votre compagnon et lui faire adopter un comportement qui ne lui ressemble pas. Si votre chien se met à avoir peur ou à devenir soudainement agressif, alors qu'il n'a jamais agi comme cela auparavant, cela peut être révélateur d'un problème sous-jacent qui nécessiterait peut-être un rendez-vous chez le vétérinaire.

Parmi les maladies qui peuvent provoquer ce genre de changements comportementaux, on peut compter :

  • Une perte de vue ou d'audition : un chien qui devient aveugle ou sourd peut prendre peur plus facilement à cause du déficit d'un de leur sens.
  • Un hypothyroïdisme : une anxiété anormale combinée avec une prise de poids, de la perte de poils et une léthargie peuvent indiquer un dysfonctionnement de la glande thyroïde.
  • Une encéphalite : une inflammation du tissu cérébral peut causer de l'anxiété, mais aussi des problèmes d'équilibre, des crises d'épilepsie ou même un coma.

Cette liste est bien sûr loin d'être exhaustive. Si vous remarquez un changement comportemental brutal chez votre animal que vous n'êtes pas en mesure d'expliquer par une source de stress, n'hésitez pas à prendre rendez-vous chez votre vétérinaire. Une assurance pour chien peut vous aider à couvrir les frais de consultations chez le vétérinaire en cas de comportement anormal ou de suspicion de maladie, pour une prise en charge rapide et efficace.

Des peurs très communes

a. La peur du bruit : orage, feux d'artifices, engins à moteur…

Votre chien a peur des tondeuses ? Du tonnerre ? Des pétards ? Ces bruits du quotidien peuvent être très impressionnants pour nos amis à quatre pattes.

Une étude menée sur un peu plus de 13 000 chiens a démontré que la sensibilité au son était la première cause d'anxiété chez eux, avec 32% des chiens dont au moins un type de bruit était déclencheur de peur.

C'est un résultat peu étonnant en vue des capacités sensorielles de nos compagnons. Là où le tonnerre peut vous paraitre n'être qu'un bruit, votre chien l'entend de manière bien plus intense que vous, et il perçoit aussi beaucoup mieux les vibrations de l'air et du sol que cela crée. De plus, il n'est pas impossible qu'il puisse également sentir les changements électromagnétiques que l'orage génère dans l'atmosphère.

Un bruit qui peut vous paraitre anodin peut se révéler très impressionnant pour votre compagnon, aussi ne vaut-il pas en sous-estimer les effets.

b. … Et d'autres causes de peur bien variées

Cependant, les chiens n'ont pas seulement peur des bruits forts et beaucoup d'autres choses peuvent aussi les effrayer.

Il est par exemple très fréquent qu'un chien ait peur des étrangers. Si vous avez la voie aigüe et êtes une femme par exemple, si votre loulou n'a pas été habitué à côtoyer des hommes, il se peut qu'il en ait peur au premier abord. Les animaux sujets à cette peur sont souvent qualifiés de timides ou de méchants, car ils ne veulent pas s'approcher des humains qu'ils ne connaissent pas, voire cherchent à les agresser.

La meilleure chose à faire est de les laisser s'éloigner s'ils le veulent, ou même parfois de les préserver du contact : dans les transports en commun, il est assez fréquent que des passants non avertis cherchent à caresser un chien qui ne leur appartient pas. Non seulement cela n'aide pas le chien à vaincre sa peur, mais ils s'exposent aussi à un risque de morsure si ce dernier se sent en danger.

Des chiens peuvent aussi avoir peur des hauteurs ou des surfaces instables. Chez le vétérinaire, c'est pour cela que certains chiens n'aiment pas être montés sur la table d'auscultation qui est souvent glissante et sur laquelle ils ne se sentent pas en sécurité. N'hésitez pas à demander à votre vétérinaire d'effectuer l'examen par terre si vous savez que votre compagnon est sujet à cette peur, cela évitera qu'il ne cherche à sauter et ne se fasse mal.

Comment calmer un chien peureux ?

Première chose à faire : ne l'empêchez pas de fuir ! A moins que vous ne soyez pas dans un lieu sécurisé pour lui, ne lui interdisez pas d'aller se cacher ou d'éviter la source de sa peur. Ce n'est pas en le forçant que vous le rassurerez.

a. Apprendre à son chien à ne plus avoir peur

La réponse est oui ! Cependant, c'est un travail qui peut être difficile et il ne s'agit pas de s'y prendre n'importe comment. N'hésitez pas à vous faire aider par un éducateur canin si la peur de votre chien est très ancrée en lui.

La peur est une émotion, non un comportement

Beaucoup d'idée reçues circulent sur le comportement des chiens. Parmi elles, le fait de caresser un chien qui a peur l'encouragera à continuer à avoir peur car il prendra cela comme une récompense. Cette idée est largement discutable.

Premièrement, on peut récompenser un comportement, pas une émotion. Les deux sont intimement liés, le premier étant la manifestation physique de la seconde. Le renforcement positif consiste à récompenser un comportement pour augmenter ses probabilités d'apparition. Selon cette logique, si je récompense mon chien alors qu'il cherche à me mordre, je lui apprendrais à me mordre ?

Ce n'est pas si simple. Est-ce que vous pouvez vous empêcher d'avoir le cœur qui bat vite lorsque vous avez peur ? De pleurer lorsque vous êtes triste ? C'est globalement pareil chez le chien : il ne peut pas s'empêcher de vous montrer ses signaux d'apaisement, car c'est comme cela qu'il fait face à l'émotion. Un chien qui est trop dans l'émotion ne peut réfléchir, il n'est donc pas en situation d'apprentissage. Et si votre chien finit par vous mordre, c'est sans doute que vous ne l'avez pas assez écouté en amont.

Ce n'est pas en donnant une friandise à votre ami pour tenter de l'aider à se calmer que vous lui apprendrez à avoir peur, au contraire, cela pourra créer une émotion positive qui remplacera la négative. Cependant, cela ne le rassurera pas forcément, et il pourra même bouder tout ce que vous tenterez de lui donner.

La meilleure chose que vous pouvez faire pour rassurer un chien qui a peur, c'est de l'éloigner de la source de son inquiétude et de le laisser agir de son propre chef. S'il a peur des voitures en ville, choisir des itinéraires de balades qui sont peu passants, ou avec de grands trottoirs pour pouvoir s'éloigner de la route. S'il a peur de l'orage ou des feux d'artifices, aller dans un endroit plus calme ou il entendra moins le bruit, et le laisser se cacher s'il le veut.

Pour que votre chien finisse par ne plus avoir peur, il faudra l'habituer pas à pas à ce qui l'effraie.

Désensibiliser son chien : un travail de longue haleine

Face à un chien qui a peur, le travail principal sera de lui montrer qu'il n'a rien à craindre, de le rassurer.

La désensibilisation est une technique d’exposition graduelle qui amène le chien à avoir une réponse émotionnelle moins forte (changement positif de la perception de l’animal) face à un stimulus. Il s'agit d'habituer le chien à la source de sa peur étape par étape.

Pour cela, on va présenter le stimulus effrayant avec une faible intensité. On habitue le chien à ce stimulus en le récompensant dès qu'il accepte de s'en approcher ou qu'il fait preuve de courage. Une fois le chien rassuré, on peut augmenter l'intensité du stimulus.

Par exemple, si votre chien a peur de la voiture, vous pouvez commencer par l'inciter à s'approcher de la voiture éteinte, et le récompenser dès qu'il s'en approche un peu plus. Une fois cette étape passée, vous pouvez refaire la même chose en démarrant la voiture. Ensuite, vous pouvez l'inciter à monter dans la voiture, puis l'habituer à être dans la voiture avec le moteur éteint, puis allumé, puis en roulant.

C'est un processus qui peut être long, donc soyez patient. Le plus important, c'est que votre chien ne soit jamais en détresse émotionnelle, vous devez attendre que l'étape inférieure soit maitrisée avant de passer à la suivante. Si votre chien montre déjà des signes de peur à l'extérieur de la voiture, ne vous attendez pas à ce qu'il soit rassuré une fois à l'intérieur et avec le moteur allumé.

L'immersion : une technique traumatisante

Le principe de l'immersion est de « noyer » le chien dans ce qui lui fait peur. L'objectif est qu' il s'habitue à cette mauvaise situation et finisse par ne plus exprimer aucun signe de stress.

C'est une méthode qui peut être rapide, mais très traumatisante. De plus, elle ne permet pas forcément de réduire la peur, mais apprend juste au chien à n'avoir aucune réaction face à celle-ci. Le chien n'a aucune possibilité de fuir et peut rentrer dans une détresse émotionnelle profonde, jusqu'à atteindre un stade ou il n'a plus d'autre choix que de subir.

Faisons un simple comparatif : si vous avez la phobie des araignées, est-ce que vous enfermer dans une pièce pleine d'araignées vous permettra de ne plus avoir peur ? Vous chercherez d'abord un moyen de vous enfuir, vous crierez à l'aide, mais face à l'absence d'une porte de sortie, il y a des chances que vous vous recroquevillez dans un coin et que vous attendiez que l'événement se passe. Vous serez toujours en état de détresse, mais vous ne l'exprimerez plus car cela aura été inutile.

C'est ce qu'on appelle la résignation acquise : c'est un état émotionnel semblable à la dépression qui correspond au manque de réaction face à un stimulus aversif. Le chien n'a pas appris à aimer la source de sa peur (comme dans une association positive), il ne s'y est pas non plus habitué (comme dans une désensibilisation)… Il a juste appris qu'aucune réaction ne pouvait le sortir de cette situation.

L'immersion n'est donc pas une bonne solution pour aider votre compagnon à vaincre ses peurs.

b. Les premiers mois du chiot représentent la période la plus importante de sa vie

La socialisation primaire : une étape cruciale dans la vie du chiot

Entre 3 semaines et 3 mois, le chiot se trouve dans un étape très importante de sa vie : la socialisation primaire. C'est à ce moment-là que le chiot apprend les codes qui lui permettront de se comporter correctement avec les autres chiens et les humains. C'est aussi à ce moment que les stimulations qu'il va recevoir vont déterminer comment il perçoit le reste de sa vie future.

En effet, il s'agit d'une période sensible car c'est au cours de ce laps de temps que le jeune chien va généraliser, positivement ou négativement, les expériences qu'il subit. A ce moment-là, il peut suffire d'une seul agression par un autre chien pour que le chiot se mette à avoir peur de ses congénères pour le reste de sa vie.

Ainsi, un chiot bien socialisé aura plus de chances de devenir un chien stable et bien dans ses pattes.

L'éleveur est le premier acteur dans ce travail de socialisation. Il doit s'assurer de prodiguer aux chiots assez de stimulations pour que ceux-ci s'habituent aux choses qu'ils pourraient rencontrer à l'âge adulte. Tout est bon à faire : jeux d'équilibre, exposition à des bruits divers, découverte de nouvelles surfaces, accès à l'extérieur, rencontres avec des chiens et des humains extérieurs…

Lors de son arrivée dans sa nouvelle maison, il faut continuer ce travail de socialisation. Cela implique d'emmener le chiot voir d'autres chiens, d'autres humains, de lui montrer les objets "effrayants" du quotidien… La qualité des stimulations que le chiot va recevoir à cette période déterminera la qualité de son rapport aux autres et au monde par le futur.

La socialisation secondaire a lieu tout le reste de la vie du chien

La socialisation secondaire commence à 3 mois et perdure tout au long de la vie du chien. Durant cette période, le chien est moins sensible à ce qu'il lui arrive : les mauvaises expériences seront plus vites oubliées si elles ne se répètent pas et les réactions de peur sont plus longues à se mettre en place.

C'est grâce à elle qu'il est possible de faire tout le travail de désensibilisation décrit plus tôt dans l'article. Heureusement, car cela signifie qu'il est tout à fait possible de rattraper une socialisation primaire ratée.

Il faut savoir que quasiment tous les chiots passent par des phases plus craintives. Ainsi, il ne faut pas s'inquiéter de voir votre jeune ami se mettre à avoir peur de quelque chose alors que cela se passait très bien quelques jours auparavant. En effet, entre approximativement douze et dix-huit semaines, le chiot est dans une période de construction qui le fera osciller entre peur et courage, parfois de manière très impressionnante. Le tout est de toujours l'accompagner avec bienveillance et patience, et le problème aura des chances de se résoudre par lui-même.

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À retenir
  • Savoir lire le langage corporel de son chien est très important pour anticiper et correctement gérer sa peur.
  • L'agressivité trouve toujours sa source dans de la peur. Un chien qui mord est un chien qui n'a pas eu d'autre choix que de devoir affronter ce qui l'effraie.
  • Les chiens perçoivent le monde très différemment de nous. Là où il peut vous sembler que votre compagnon a "peur pour rien", il y a toujours une bonne raison derrière cette émotion.
  • Il est possible d'apprendre à votre chien à ne plus avoir peur à travers un travail de désensibilisation.
  • L'immersion est une très mauvaise technique pour apprendre à un chien à surmonter ses peurs.
  • La socialisation joue un rôle primordial dans la sensibilité de votre compagnon face à cette émotion. Choisir un élevage qui stimule correctement les chiots dès leur plus jeune âge et qui respecte leurs besoins est important pour avoir un chien bien dans ses pattes.
Conseils validés par Clémence Roux

Solène Bellicaud

Étudiante en 3ème année à l'École Nationale Vétérinaire de Maisons Alfort, je vis avec les animaux depuis ma plus tendre enfance. C'est donc assez naturellement que j'ai décidé d'en faire mon métier.

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