Mon chien a une boule sur le côté : quelles sont les causes et la démarche à suivre ?

a. Une excroissance de peau chez le chien

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Les végétations

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Elles correspondent à une multiplication des cellules de l'épiderme. Ainsi, les lésions sont en relief, pédiculées ou en forme de "chou-fleur" et bénignes. Elles sont dues à des micro-traumatismes répétés et localisés.

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Les verrucosités

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Les verrucosités ou encore verrues sont des tumeurs bénignes, dues à des virus du type Papillomavirus. Ainsi, elles ne sont normalement pas dangereuses, mais la localisation peut être gênante pour votre compagnon. Par exemple, elles peuvent être situées dans la bouche et ainsi déranger votre chien. Les chiens âgés, jeunes et immunodéprimés sont plus enclins à présenter des verrues car leur système immunitaire est défaillant ou il n'est pas encore totalement fonctionnel.

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Votre loulou a pu être contaminé par un de ses congénères. En revanche, pas d'inquiétude à avoir pour votre entourage ou vous-même, ce n'est pas transmissible à l'Homme !

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b. Un abcès

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C'est une boule dans laquelle il y a une accumulation de pus. Les abcès résultent d'un traumatisme initial suivi d'une contamination par des agents infectieux. Les bactéries qui vont intervenir dans ce processus sont des bactéries pyogènes. Cela signifie qu'elles sont productrices de pus. On peut observer ces 4 signes : gonflement, rougeur, chaleur et douleur. De plus, des symptômes généraux peuvent apparaître comme une hyperthermie, de l'abattement et de l'anorexie.

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La formation d'un abcès peut, par exemple, être liée, à une morsure, à une blessure en balade ou encore à la présence d'un épillet. Pour ce dernier point, nous vous conseillons de surveiller après chaque balade, particulièrement lors des beaux jours, la présence ou non d'épillets accrochés au pelage.

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La coque de l'abcès peut se percer spontanément, il y a alors une amélioration rapide de l'état de votre chien. Néanmoins, si elle ne se rompt pas naturellement, une prise en charge médicale est souvent nécessaire.

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c. Un kyste

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Un kyste est une cavité bien délimitée, recouverte d'épiderme avec un contenu souvent liquide et parfois solide. Nous pouvons prendre l'exemple des kystes folliculaires qui contiennent de la kératine et du sébum. Un kyste est bénin. Cependant, il peut être intéressant de suivre son évolution en cas de quelconque changement pouvant alors être signe d'une cause sous-jacente.

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d. Une tumeur cutanée

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C'est sûrement la partie qui vous angoisse le plus et qui vous amène à vous questionner sur la boule trouvée sur votre chien. Les tumeurs cutanées sont fréquentes. En effet, chez le chien elles représentent 1/3 des tumeurs. Mais heureusement, parmi celles-ci, 2/3 sont des tumeurs bénignes.

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Tout d'abord, il existe deux types de tumeurs cutanées :

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• Primaire : l'origine de la tumeur est cutanée.
• Secondaire : la tumeur n'est pas d'origine cutanée et les boules que vous observez sont des métastases.

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Une tumeur cutanée peut se présenter sous diverses formes. En effet, vous pouvez observer une ou plusieurs masses cutanées, des ulcères, de l'œdème et des plaques rouges encore nommées érythèmes. De plus, votre compagnon à 4 pattes peut se gratter à cet endroit.

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Comment reconnaître une boule de graisse ou un lipome chez votre chien ?

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Un lipome est une tumeur bénigne des cellules graisseuses sous-cutanées. On parle, également, de boule de graisse. Ce sont des masses de consistance molle et plus ou moins profondes. En revanche, il existe des tumeurs malignes des cellules graisseuses, plus rares, les liposarcomes avec un caractère infiltrant. Un lipome peut parfois évoluer en liposarcome. Il est plus fréquent d'observer des lipomes sur les chiens âgés.

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Tumeur mammaire

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C'est la tumeur la plus fréquente chez la chienne, elle représente 45 à 50 % des tumeurs. Cependant, même si les cas sont bien plus rares que chez les femelles, les mâles peuvent être touchés aussi. Elles surviennent, généralement, entre 9 et 11 ans. Elles apparaissent sous la forme de nodules, les tailles sont variables, mais elles peuvent être importantes et aller jusqu'à l'ulcération. Chez la chienne, 25 % des tumeurs sont bénignes, 25 % sont malignes et 50 % sont mixtes.

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Elles sont, le plus souvent, d'origine épithéliale. De plus, les facteurs hormonaux semblent particulièrement incriminés dans l'apparition de ces tumeurs. C'est pourquoi, la stérilisation précoce, soit avant le 2ème voire 3ème cycle est conseillée afin de limiter l'apparition de ces tumeurs.

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Ainsi, il est conseillé de vérifier, régulièrement, la chaîne mammaire de votre chienne en palpant chaque mamelle.

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Le mastocytome

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Tout d'abord, qu'est-ce qu'un mastocyte ? C'est une cellule de l'immunité, qui participe à défendre l'organisme contre les agents infectieux. Elle est chargée en molécules pro-inflammatoires telles que l'histamine. C'est la deuxième tumeur la plus fréquente après les tumeurs mammaires et la première tumeur cutanée, chez le chien. Il existe certaines races prédisposées telles que le Labrador, le Golden Retriever et le Boxer.

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Attention, cela ne signifie pas que tous ces chiens, qui présentent une masse, ont forcément un mastocytome et que les autres races de chiens ne peuvent pas en souffrir.

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Les mastocytomes sont surtout localisés au niveau du tronc et sont, généralement, sous la forme d'une grosseur unique, rouge et dépilée, parfois ulcérée et de taille variable.

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La moyenne d'âge des chiens présentant un mastocytome est de 9 ans et les risques de développer cette tumeur augmentent avec l’âge.

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Autres

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Nous ne pouvons pas détailler toutes les tumeurs cutanées, car il en existe une grande diversité comme les tumeurs des glandes sébacées, des follicules pileux, des mélanomes ou encore des carcinomes épidermoïdes. En cas de doute prenez rendez-vous avec votre vétérinaire.

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Les nœuds lymphatiques drainent tout un territoire du corps de votre chien. Or, certaines tumeurs, utilisent la voie lymphatique pour envoyer des métastases. Par conséquent, les ganglions lymphatiques sont de taille plus importante lorsqu'il y a un phénomène infectieux mais également tumoral. Il n'est pas aisé de les palper, mais cet acte est, très souvent, réalisé par votre vétérinaire afin de contrôler l'état de santé de votre loulou et particulièrement en présence d'une grosseur.

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Les ganglions palpables chez le chien sont :

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• Les mandibulaires : ils sont situés au niveau de l'angle de la mandibule. Il faut faire attention de ne pas les confondre avec les glandes salivaires situées au-dessus. Elles sont plus grosses et moins mobilisables.
• Les pré-scapulaires : ils sont localisés en avant de la scapula.
• Les poplités : ils sont dans le creux appelé "le creux poplité", situé derrière le genou.

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Les autres nœuds lymphatiques ne sont pas palpables en temps normal.

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a. À la maison

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Vous venez à l'instant de découvrir la masse ? Si vous le pouvez, essayez de décrire ce que vous observez :

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• Le nombre : unique grosseur ou plusieurs masses.
• La localisation : tête, cou, tronc, membres ou queue.
• La taille : essayez de l'estimer, le mieux serait de la mesurer avec une règle, si possible.
• Autres : chaleur, rougeur, dépilation ou encore si votre chien se gratte sur cette zone.

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Vous pouvez prendre une photo afin de vous rappeler plus aisément des caractéristiques à l'origine, car une masse peut vite évoluer et ces informations sont importantes pour le vétérinaire.

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b. Le vétérinaire

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La deuxième étape consiste à prendre un rendez-vous avec votre vétérinaire. En effet, nous avons vu précédemment que les origines d'une boule sont variées et peuvent être graves. Ainsi, votre vétérinaire va réaliser des examens complémentaires afin de poser un diagnostic, déterminer la nature de la masse et la prise en charge nécessaire.

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En souscrivant à une assurance pour chien, vous pouvez bénéficier d'une prise en charge financière pour les frais vétérinaires liés aux examens complémentaires, aux diagnostics et aux traitements nécessaires pour la gestion de la masse. Cela vous permet d'avoir l'esprit tranquille et de prendre les meilleures décisions pour la santé et le bien-être de votre compagnon à quatre pattes.

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La présence ou non d'évolution est un bon indicateur. Par exemple, si au bout de deux ans, la masse que vous sentez sur votre toutou n'a pas eu de modifications, en particulier de taille, il paraît peu probable que ce soit un cancer.

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De plus, les boules sont souvent plus dures au toucher que des kystes ou des abcès, car elles sont constituées de cellules. Il faut retenir qu'à l'inspection visuelle, il est très difficile de savoir si un nodule est cancéreux. Ainsi, des examens complémentaires vont être réalisés par votre vétérinaire. Nous allons aborder cette prise en charge dans la partie suivante.

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a. Le diagnostic

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La première étape consiste à caractériser cette grosseur. Il faudra réaliser, à minima, une cytologie et au mieux une histologie. La cytologie est une ponction de cellules réalisée à l'aide d'une aiguille fine et l'histologie est le prélèvement et l'analyse d'un tissu, c'est-à-dire des cellules dans leur contexte.

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b. Le bilan d'extension

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Le bilan d'extension correspond à tous les examens médicaux mis en œuvre afin de déterminer l'étendue d'un cancer et la présence ou non de métastases à d'autres endroits. Il permet d'établir le stade clinique du cancer. Les examens sont différents en fonction des cancers, mais il peut s'agir d'une analyse de sang, d'une échographie, d'une radiographie ou encore d'un scanner.

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c. Les traitements

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Une fois que le diagnostic morphologique et le bilan d'extension sont réalisés, le traitement va pouvoir commencer. Les objectifs du traitement d'un cancer sont soit d'être curatif soit d'être palliatif. Bien sûr, l'objectif idéal est de soigner votre animal ! Néanmoins, certaines fois, ceci n'est pas possible. Ainsi le but va être que votre boule de poils vive avec son cancer en ayant la meilleure qualité de vie possible.

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Il existe 3 grands types de traitement en fonction de la tumeur :

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• La chirurgie : l'exérèse peut être totale ou partielle.
• Les traitements médicaux : il existe différents protocoles de chimiothérapie.
• La radiothérapie : elle est souvent combinée avec la chirurgie.

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Par exemple, lors de tumeurs mammaires, l'opération consiste, le plus souvent, à retirer la chaîne mammaire entièrement ou seulement une partie en fonction de la localisation de la tumeur. L’exérèse chirurgicale permet de retirer la tumeur, mais également de connaître sa nature histologique afin d’établir le pronostic de survie de l’animal.

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La décision du type de traitement vous sera proposée par votre vétérinaire en fonction des résultats des analyses et de vos souhaits.

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Dans le cas où la masse a été retirée, vous pouvez palper à l'endroit de l'exérèse afin de vérifier qu'il n'y a pas l'apparition d'une nouvelle grosseur. Profitez des moments câlins avec votre boule de poils pour inspecter le reste du corps ! Si vous avez une femelle, vérifiez régulièrement ses deux chaînes mammaires.

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De plus, si la masse n'a pas été enlevée, contrôlez qu'elle ne grossisse pas, ne change pas de forme et ne s'ulcère pas. Dans le cas où vous constateriez un changement, prenez à nouveau rendez-vous chez votre vétérinaire.

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Enfin, après chaque balade, surtout en été, inspecter le pelage de votre loulou, des épillets sont peut-être accrochés !

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