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Prévenir et guérir l’hypothyroïdie chez votre chien 

Votre chien a-t-il une activité réduite, une prise de poids, une fourrure terne et sèche ? Apprenez à reconnaître les symptômes, à prévenir et à guérir l’hypothyroïdie chez votre chien.

Une des maladies que votre chien peut rencontrer au cours de sa vie est l’hypothyroïdie. Cette maladie endocrinienne correspond à un manque d’hormones qui peut affecter directement l’espérance de vie de votre compagnon à quatre pattes. En restant à l’affût des divers symptômes, il est cependant possible de diagnostiquer et de traiter cette maladie. 
Une des maladies que votre chien peut rencontrer au cours de sa vie est l’hypothyroïdie. Cette maladie endocrinienne correspond à un manque d’hormones qui peut affecter directement l’espérance de vie de votre compagnon à quatre pattes. En restant à l’affût des divers symptômes, il est cependant possible de diagnostiquer et de traiter cette maladie. 

Qu’est-ce que l’hypothyroïdie chez le chien ?

L’hypothyroïdie est une maladie endocrinienne, c’est-à-dire hormonale. Elle correspond à un manque d’hormones thyroïdiennes chez le chien. Dans la majorité des cas, ce déficit est provoqué par une atteinte des thyroïdes qui sont des glandes situées de chaque côté du cou.

Plus rarement, l’hypothyroïdie résulte d’une atteinte d’une partie du cerveau, l’adénohypophyse, qui sécrète des substances régulant le fonctionnement des thyroïdes. Enfin, quelques cas d’atteinte congénitale sont décrits chez le chiot. 

hypothyroidie chien

L’hypothyroïdie est une maladie peu fréquente chez le chien. Elle concerne plutôt les chiens adultes entre trois et huit ans et de race Labrador, Golden Retriever, Doberman ou encore Cocker Spaniel. Son diagnostic est difficile et souvent surestimé. En revanche, son traitement est simple et accessible. 

Quels sont les symptômes de l’hypothyroïdie chez le chien ?

a. De nombreux symptômes peuvent évoquer une hypothyroïdie. 

Les hormones thyroïdiennes ont plusieurs rôles dans l’organisme du chien. Elles stimulent le métabolisme lipidique, glucidique et protéique, le fonctionnement cardiaque, la synthèse des globules rouges, la pousse du poil et la production de chaleur. Ainsi, la diversité des symptômes liées à  l’hypothyroïdie est très grande. 

b. Le chien hypothyroïdien a très souvent une peau d’aspect anormal. 

Dans 60 à 80% des cas, le chien hypothyroïdien présente une peau anormale. Souvent, il perd ses poils au niveau du tronc, de façon symétrique à droite et à gauche, sans que cela ne le démange. Il peut aussi perdre les poils situés à la base de sa queue. Sa peau peut devenir sombre et grasse. Parfois, le chien présente des otites à répétition ou des infections de la peau. Enfin, certains chiens hypothyroïdiens ont la tête qui gonfle, ce qui leur donne un air triste.  

c. Le chien hypothyroïdien présente une diminution de son métabolisme. 

Très souvent, lorsque le chien grossit malgré une alimentation normale ou bien s’il est impossible de lui faire perdre du poids, on suspectera une hypothyroïdie. Le chien présente un embonpoint alors que son appétit est normal ou diminué. 

d. Le chien hypothyroïdien peut avoir un comportement anormal. 

Lors d’hypothyroïdie, le chien peut sembler faible et fatiguer très vite lors  d’efforts physiques pourtant modérés. Son cœur peut parfois battre plus lentement. Au contraire, certains chiens développent une agressivité marquée. Par ailleurs, un chien qui recherche en permanence à se placer dans des endroits chauds peut aussi présenter une hypothyroïdie. 

e. Le chien hypothyroïdien peut présenter des difficultés de reproduction. 

Souvent, les chiens hypothyroïdiens sont infertiles et n’arrivent pas à se reproduire. 

f. Le chiot hypothyroïdien présente des troubles neuro-développementaux. 

Chez le chiot, l’hypothyroïdie provoque des troubles du développement du cerveau et une croissance anormale. 

Quels diagnostics existent ?

a. Le diagnostic d’hypothyroïdie est un vrai défi. 

Au vu de la diversité des symptômes, le diagnostic peut être laborieux. De plus, le diagnostic de l’hypothyroïdie chez le chien reposent sur le dosage des hormones thyroïdiennes dans le sang qui est un taux variant selon le moment de la journée, certains traitements ou l’exercice physique. Ces facteurs diminuent artificiellement le taux d’hormones thyroïdiennes et conduisent à des sur-diagnostics d’hypothyroïdie. 

b. Des examens sanguins peuvent permettre de diagnostiquer l’hypothyroïdie. 

Lors d’hypothyroïdie, le taux d’hormones thyroïdiennes dans le sang diminue  et, souvent, le taux des hormones stimulant leur production augmente. De plus, les chiens hypothyroïdiens présentent dans 75% des cas un taux de cholestérol et dans 50% des cas un taux de sucre dans le sang plus élevés qu’à la normale. 

Plus rarement, dans environ 30% des cas, une baisse de la quantité de globules rouges dans le sang (anémie) est observée. Les analyses sanguines  permettent dans certains cas de confirmer l’hypothyroïdie et de déterminer sa cause : atteinte des glandes ou du cerveau

c. Des examens d’imagerie permettent parfois de confirmer l’hypothyroïdie. 

La scintigraphie est la méthode de détection à privilégier en cas de défaut de fonctionnement des glandes thyroïdiennes. Elle consiste à injecter une substance légèrement radioactive, mais non dangereuse pour le chien, et à observer sa fixation par les thyroïdes en comparaison avec les glandes salivaires. Cependant, ce test est très onéreux (environ 200 à 300 euros) et peu accessible en dehors des grands hôpitaux vétérinaires. 

d. L’épreuve thérapeutique est parfois le seul moyen diagnostic. 

Une autre méthode consiste à initier le traitement et à observer comment l’animal y répond. Si les symptômes disparaissent, cela permet de confirmer l’hypothyroïdie, peu importe les résultats des autres examens (analyses  sanguines, imagerie). Une telle démarche n’est pas dangereuse car le  traitement est très bien toléré par le chien, même en excès, et n’entraîne pas de complications. 

L’ensemble de ces examens représente évidemment un coût conséquent pour le parent. En souscrivant à notre assurance pour chien, bénéficiez ainsi de garanties adaptées à leurs besoins en cas  d’accident ou de maladie. Obtenez un remboursement de tous vos frais vétérinaires, notamment des examens radiologiques ou des honoraires de consultation. Vous pourrez  également accéder 24h/24, 7j/7 à des vétérinaires pour toute question liée à la santé, l’éducation ou la nutrition de votre chien.  

Comment soigner mon chien atteint d’hypothyroïdie ?

a. Ne pas faire d’automédication. 

Il est important de rien administrer à son chien sans consulter au préalable votre vétérinaire. En effet, certains médicaments pourraient aggraver la maladie ou compliquer le diagnostic. 

b. Consulter un vétérinaire pour un obtenir un traitement

Après avoir réalisé un examen clinique et des examens complémentaires, le vétérinaire prescrira un traitement médical. Ce dernier consiste à donner des hormones thyroïdiennes de synthèse par voie orale au chien. Ce médicament  peut être donné sous la forme de comprimés, deux fois par jour, ou sous la forme de sirop, une fois par jour. La dose est calculée selon le poids du chien.  C’est un traitement simple, peu onéreux et facilement accessible en clinique vétérinaire. Il permet en général une résolution des signes de fatigue et de résistance à l’amaigrissement en deux à quatre semaines. Les poils prendront quant à eux deux à quatre mois pour repousser. Enfin, la fertilité peut prendre  jusqu’à dix mois avant de revenir à la normale. 

c. Réaliser un suivi régulier et rigoureux chez le vétérinaire. 

Votre chien, en cas d’hypothyroïdie, devra être traité toute sa vie. Il est primordial d’aller régulièrement chez le vétérinaire afin d’effectuer un suivi clinique et sanguin. En effet, cela permet d’adapter la dose du traitement au plus proche des besoins du chien, en augmentant ou en diminuant la dose selon les cas.

Quels sont les aliments à éviter en cas d'hypothyroïdie chez le chien ? 

En cas d'hypothyroïdie chez le chien, il est important d'éviter certains aliments qui peuvent interférer avec la production d'hormones thyroïdiennes. Il est conseillé d'éviter :

  • les aliments riches en goitrogènes, tels que le brocoli, le chou, le chou-fleur, les épinards, le soja et les produits à base de soja.
  • Il est également important de limiter les aliments riches en iode, car une surcharge d'iode peut entraver la production d'hormones thyroïdiennes.
  • Les aliments fumés, salés et en conserve doivent également être limités car ils peuvent contenir des substances nocives pour la thyroïde.

Il est toujours préférable de consulter un vétérinaire pour obtenir des conseils personnalisés sur l'alimentation de votre chien en cas d'hypothyroïdie.

Quelles sont les conséquences d'une hypothyroïdie ?

L'hypothyroïdie chez le chien est une maladie qui se produit lorsque la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d'hormones thyroïdiennes. Cela peut entraîner de nombreuses conséquences pour la santé de votre chien. Les symptômes de l'hypothyroïdie peuvent inclure :

  • une perte de poids
  • une lassitude
  • une peau sèche
  • des problèmes de pelage
  • une baisse de la tolérance au froid
  • une résistance accrue à l'exercice.
  • Si elle n'est pas traitée, l'hypothyroïdie peut entraîner des problèmes cardiaques, des anomalies de la peau, des troubles de la reproduction et même des problèmes neurologiques.

Il est important de consulter un vétérinaire si vous suspectez que votre chien souffre d'hypothyroïdie pour établir un diagnostic précis et mettre en place un traitement approprié.

Look
À retenir
  • Si votre chien perd des poils, si sa peau devient grasse et sombre ou bien s’il présente des otites à répétition, s’il présente un embonpoint malgré un appétit réduit ou s’il est facilement fatigué lors d’un effort physique, alors votre compagnon à quatre pattes présente des symptômes d’hypothyroïdie.
  • Cette maladie peut affecter l’espérance de vie de votre compagnon à quatre pattes. Un diagnostic par le biais d’examens sanguins ou d’imagerie permettra de le confirmer.
  • Il est alors impératif de ne pas faire d’automédication et de vous rapprocher de votre vétérinaire qui prescrira un traitement adapté. Cela s’accompagnera d’un suivi régulier pour votre chien tout au long de sa vie.

Conseils validés par Clémence Roux

Anna Guiose

Content Manager chez Dalma

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