Pourquoi mon chat me mordille ? 

a. Différence entre un chat qui mordille et un chat qui mord

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La différence entre mordiller et mordre n’est pas toujours évidente à faire. Mordiller correspond plus à l’action de mâchonner, dans un but affectif ou exploratif, sans chercher à blesser ni à se montrer agressif. A l’inverse, mordre correspond chez le chat à l’action d’ouvrir la gueule et de la refermer en plantant ses dents dans la peau d’une personne ou dans la fourrure d’un animal.

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Cette action a toujours lieu dans un contexte d’agressivité et est d’autant plus forte que le chat se contrôle mal et que l’intensité de son émotion est élevée. Une morsure n'est jamais anodine. Elle survient souvent chez les chats peureux, insuffisamment maternés ou séparés trop tôt de leur mère, ou encore chez les chats souffrant d’anxiété intermittente. Il faut donc être attentif aux morsures.

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b. Un chat qui mordille, quelle signification ? 

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Mordillement, ronronnement... vous vous posez certainement des questions sur le comportement de votre chat et c'est normal !

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Chez le chaton de moins de deux mois, il est normal de mordiller : ses dents sont un mode d’exploration pour lui. Au fur et à mesure de son développement, sa mère lui apprendra à mieux se contrôler, et par la suite il ne mordillera que si ses autres sens d’exploration (regarder, flairer, lécher) ne sont pas suffisants pour recueillir les informations dont il a besoin. 

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Chez le chat adulte, le mordillement est beaucoup moins normal. En mordillant vos doigts ou votre nez, il maintient un comportement de chaton qui aurait dû disparaitre en grandissant. Ce trouble de développement peut être lié à un sevrage trop précoce ou à un défaut de maternage. Le mordillement constant de certaines zones de votre corps peut devenir un vrai trouble obsessionnel compulsif (TOC). Dans de telles situations, il est essentiel de consulter un vétérinaire pour mettre en place un traitement adéquat et réguler ce comportement.

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a. Pourquoi le chat mordille son maitre ? 

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Le jeu est fréquent chez le chaton. Dès ses 3 à 4 semaines, il commence à s’entrainer à la chasse sur des objets, puis va se mettre à pratiquer des jeux sociaux. Pendant ces jeux, le chaton sera amené à vous mordiller soit parce qu’il vous prend pour une proie, soit parce qu’il découvre la sociabilisation et l’auto-contrôle de ses actes. En effet, les chatons se mordillent entre eux pendant ces jeux de combats, ce qui peut créer de la peur et de la détresse chez eux. Leur mère va alors intervenir pour les séparer et pour apprendre à l’agresseur à se contrôler. 

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Le jeu reste cependant indispensable chez les chats adultes qui vivent en intérieur, dans un milieu de vie pauvre en stimulations. Certaines tranches horaires de la journée seront plus favorables, comme tôt le matin ou tard le soir. Dans ces moments, votre chat sera plus vigile, cherchera des stimuli et pourra se jeter sans raison apparente sur une cheville ou un mollet qui passe afin de le chasser. 

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Ainsi, dans vos moments de jeu, votre chat ou votre chaton aura tendance à vous mordiller certaines parties du corps, les mains ou les pieds, surtout si vous le stimulez. Cependant, dans ce contexte, il faut faire attention à ce que votre chat ne devienne pas agressif au cours de vos interactions. Cela correspondrait à une perte de contrôle qui traduirait le fait qu’il est dépassé sur le plan émotionnel. 

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b. Conseils pour éviter cette situation 

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Si vous voulez que votre chat ou votre chaton cesse de vous mordiller pendant le jeu ou vos moments de complicité, vous pouvez dans un premier temps, lui apprendre que votre corps n’est pas un jouet ni une proie.

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Il est donc possible de mettre en place, sous les conseils de votre vétérinaire, une thérapie par le jeu contrôlé. Cette thérapie, la meilleure solution, consiste à arrêter brusquement de jouer avec l’animal dès ses premiers signes d’excitation et permet de lui montrer des ficelles ou d’autres jouets sur lesquelles il peut mâchonner sans conséquence :

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• Pour ce faire, vous pouvez solliciter votre chat avec un jouet contrôlable à distance (baguette souple, ficelle, petite canne à pêche…).
• L'idée est simple : votre main restera loin de lui et il ne pourra par la mordiller.
• Lorsque vous remarquez que votre compagnon se met à vous mordiller, stoppez tout de suite le jeu, en retirant votre main par exemple, puis quittez la pièce. 

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Il est important pour les parents de chat de ne pas hausser le ton pour stopper le jeu, sauf si votre minou devient trop agressif. En effet, ces moments ne doivent pas devenir une source de conflit. Devant toute réaction agressive, il est donc important d’arrêter de jouer avant d’avoir à hausser le ton. 

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a. L’hyperattachement pour expliquer le mordillement du chat

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Les séances de câlins favorisent le développement des relations entre un parent et son chat. Si pendant vos caresses, votre boule de poils vous lèche les cheveux, les mâchonne ou mordille vos doigts, il est probable qu’il souffre d’un trouble du comportement, notamment d’hyperattachement.

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L’hyperattachement traduit une dépendance affective du chat à son parent : il ne semble pas pouvoir être heureux sans lui. S’il se retrouve séparé de l’être aimé, il va déprimer ou angoisser, et cela se manifestera par la présence d’activités substitutives comme se gratter de façon obsessionnelle, manger… 

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Notez qu'il existe un syndrome nommé le syndrome du chat caressé-mordeur. Lorsque vous partagez un moment câlin avec votre chat, celui-ci va soudain chercher à vous attaquer alors qu’il était quémandeur de cette affection. Cela peut traduire le fait que le câlin devenait trop intense pour lui ou alors que votre chat est anxieux, soit parce qu’il est mal socialisé à l’homme, soit parce qu’il souffre d’hyperactivité ou d’hypersensibilité. Dans ce cas, il est important de ne pas le réprimander, ni le contraindre, et d’arrêter les câlins dès que ce dernier arrête de ronronner.

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b. Remédier au comportement d'un chat qui mordille

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Si votre chat souffre d’hyperattachement, il est possible de mettre en place une thérapie de détachement avec l’aide de votre vétérinaire. Celle-ci lui permettra de se détacher de vous afin d’obtenir plus d’autonomie. Elle consiste à mettre progressivement votre chat à distance, surtout s’il est adulte.

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Pour ce faire, vous pouvez refuser certaines demandes de câlins et ne pas trop vous attarder dessus, mais aussi faire dormir le chat ailleurs que sur votre lit et isoler votre chat par moment dans une pièce où vous n’êtes pas. Attention cependant à effectuer ce détachement en douceur et par intermittence, pour ne pas créer de stress supplémentaire pour votre chat. 

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Si cette thérapie n’est pas suffisante, vous pouvez également mettre en place avec votre vétérinaire un traitement médical à base d’anxiolytique ou d’antidépresseur. 

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